Hanna Assouline, porte-parole des Israéliennes et Palestiniennes pour la paix.

"Juif, arabe, ensemble". C’est ainsi qu’elle a grandi, comme dans cette chanson de Philippe Katerine. Fille d’une famille juive algérienne et marocaine dans le 20ème arrondissement de Paris, elle baigne dans le mélange des cultures. Quand on la croise, on dit « Wesh Hanoukka, ça va ? »

L’engagement c’est de famille : son père, David Assouline, documentariste, ancien sénateur socialiste et figure de ce qu’on a appelé « La Marche de Beurs ». Sa mère, Brigitte Stora, sociologue, journaliste et militante antiraciste.

Son modèle à elle, c’est Leymah Gbowee, celle qui a fondé, au Liberia, le mouvement pacifiste et féministe qui a inspiré « Women Wage Peace », ces dizaines de milliers de femmes israéliennes et palestiniennes qui se battent pour la paix, et qu’elle a découvert un jour sur Facebook.

Après des études d’histoire et de journalisme, elle leur consacre son premier documentaire, Les guerrières de la paix. De films en tribunes, elle s’est décidé il y a un an à monter en France l’association Les guerrières de la paix, et depuis le 7 octobre 2023, elle est cette voix qui monte dans les médias contre l’assignation à un camp.

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"On sent un vrai soulèvement du peuple israélien qui demande le départ de ce gouvernement".

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“Résister pour la paix” : des voix israéliennes et palestiniennes s’élèvent pour combattre la haine.