Hanna Assouline, combattante de la fraternité

Depuis les attentats du 7 octobre, elle en prend plein la figure. D’un côté, on la traite « d’idiote utile du Hamas » ; de l’autre, « de sale sioniste », caution du gouvernement israélien. Mais il en faut plus pour décourager Hanna Assouline.

« C’est mon côté verre à moitié plein », commente la trentenaire à l’énergie contagieuse. Elle fustige tout autant « le hold-up sur la lutte contre l’antisémitisme par la droite et l’extrême droite », qu’un certain abandon qu’elle observe à gauche. Son combat à elle, c’est le contraire des anathèmes et des certitudes excluantes.

« Le chemin de solidarité et de fraternité, c’est d’être capable de s’écouter, de dialoguer, sans jamais devoir renoncer à ce que chacun est », explique la journaliste et documentariste qui a cofondé les Guerrières de la paix et vient de sortir un livre du même nom.

Précédent
Précédent

Leïla Slimani : « Mes amies, engagées auprès des Guerrières de la Paix, me donnent de l’espoir ».

Suivant
Suivant

Les Guerrières de la Paix appellent à l’action pour la Journée internationale des droits des femmes.