Moment de recueillement place du Châtelet.
Les Guerrières de la Paix ont organisé un rassemblement pour se recueillir, dimanche après-midi. Et laisser place au deuil des victimes palestiniennes et israéliennes. Le mouvement féministe parle de "douleur commune" et souhaite agir pour la paix, au milieu de ce conflit historique.
Pas de drapeau, ni de slogan. Les Guerrières de la Paix regardent la place du Châtelet se remplir, émues. Ce rassemblement est organisé pour se recueillir. "Sans prendre part à aucun camp, sauf celui de la paix" insiste Hanna Assouline, présidente et fondatrice de l'association. Entourée de ses consoeurs, signataires de la tribune dans le journal Le Monde, Hanna Assouline a déjà les yeux humides. "Je suis profondément triste, mais je suis heureuse de voir du monde pour rendre hommage aux personnes engagées qu'on a rencontré là-bas."
"Là-bas", c'est l'Israël et la Palestine. Une délégation de militantes de différents pays s'est rendue dans la région il y a quelques semaines pour participer à une marche pour la paix. "The Mother’s Call" organisée par des femmes palestiniennes et israéliennes de Women of the Sun et Women Wage Peace. La délégation revient en France pleine d'espoir la veille des premières attaques. "Aujourd'hui, on se sent responsables de porter leur voix et leurs engagements" affirme Hanna Assouline. "Ce qu'on veut c'est que les gens comprennent qu'ils ne sont pas assignés à des camps, les uns contre les autres."