Journée internationale des droits des femmes.
Tribune
« Nous, les femmes, nous ne pouvons pas consentir à la déshumanisation de nos sœurs d’où qu’elles viennent »
Le collectif français pacifiste et antiraciste Les Guerrières de la paix, fondé en 2022, lance, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, un appel à la solidarité envers les femmes sans égard à la religion ou aux origines.
Cette Journée internationale des droits des femmes a une saveur particulière. Nous savons à quel point les guerres et les conflits peuvent fracturer les luttes et fragiliser des acquis. Nous, Les Guerrières de la paix, sommes convaincues que les femmes, lorsqu’elles s’unissent, forment le plus puissant bouclier contre la destruction du monde. Elles sont la résistance. Elles sont celles qui tiennent, qui restent debout.
Nous, Les Guerrières de la paix, sommes un mouvement français pacifiste et antiraciste réunissant des femmes musulmanes, juives, chrétiennes, athées, pratiquantes, incroyantes, de différentes origines, de différentes cultures.
Nous nous inscrivons dans la lignée des mouvements pacifistes des femmes palestiniennes et israéliennes. Elles-mêmes avaient déjà été inspirées par le mouvement fondé par des femmes au Liberia en 2003 pour œuvrer à la fin de la guerre civile.
C’est cette chaîne de solidarité internationale de femmes que nous avons souhaité prolonger lorsque nous avons organisé la première édition, le 8 mars 2023, du Forum mondial des femmes pour la paix à Essaouira, au Maroc. L’événement a rassemblé des militantes du monde entier, dont Shirin Ebadi, Prix Nobel de la paix en 2003, ainsi que des activistes marocaines, afghanes, syriennes, palestiniennes, israéliennes, ouïgoures, rwandaises…